Les plus belles chattes du monde
Je vous présente mes deux chattes. La blanche a onze ans, et elle s'appelle Chipie. Je l'ai adoptée il y a quelques années. Elle n'aime pas trop qu'on la touche, juste la tête, sinon elle mord. Elle vomit souvent son manger, et elle aime chier sur le tapis de la salle de bain. Je suis condamné à laisser la porte fermée. J'ai beau lui faire pshh, elle revient toujours. C'est elle qui grimpe sur les croisillons de la porte quand elle veut rentrer. L'autre c'est sa fille, elle a 6 ans, je l'ai vue sortir de la chatte de sa mère, ce qui est une mise en abyme très intéressante, littérairement parlant. Elle a le pelage écaille de tortue, oui, c'est une robe, chez les chats ; elle est très jolie, avec son planstron blanc, ses tâches de roux, de brun et de tigré ; elle a les chaussettes blanches. Quand elle a eu fini de sécher, je l'ai tout de suite trouvée très belle, et je me suis dit que je la garderais bien... Elle est un peu con. Elle sait monter sur les toits, mais elle ne sait pas en descendre, en plus, elle ne sait même pas ouvrir les portes, wa la honte ! Elle est encore plus sauvage que ça mère, elle ne se laisse pas approcher. C'est elle qui décide. Mes chats ne montent pas sur la table et ne viennent pas me passer la queue sous le nez quand je suis en train d'écrire. En matière de chats, je préfère les femelles, rapport à l'odeur. C'est comme chez les gens, les femelles sentent meilleur, mais les mâles sont plus bonnasses, plus câlins, je trouve. Ca tombe bien : je ne supporte pas que les chats viennent se couler contre moi quand je dors... Elles le savent bien, et elles ne viennent pas, sinon elle se font accueillir il faut voir comme, coups de genoux et tout. J'en fais pas vraiment exprès, mais ça me gêne, je sais pas pourquoi. Avant, j'avais un chat noir, un mâle, Gribouille qu'il s'appelait. Un enculé de voisin superstitieux me l'a empoisonné. Quand je me mettais au lit, j'avais beau le chasser et le rechasser, je le retrouvais tout de même au matin lové contre mon ventre, moi qui dors en chien de fusil, il était pas dégoûté... Je ne sais pas comment il s'y prennait, toujours est-il qu'il se glissait là sans jamais me réveiller ; il m'aimait, et c'était réciproque. Nous étions amis. J'avais jamais été ami avec un animal avant, mais c'est le seul terme qui me vienne à l'esprit quand je pense à Gribouille. Je l'avais adopté alors que ma copine de l'époque était en prison. Parce que oui, la vérité c'est que j'ai eu une jeunesse mouvementée, avec la drogue et tout. Comme quoi, il y avait un fond de vérité dans mon post. Sauf que quand on se drogue de trop, on a autre chose à foutre que d'aller travailler : ça ne rapporte pas assez.
Je sens que je vais encore me ramasser un tas de voyeurs du net qui auront cherché les plus belles chattes du monde sur google. Cherchez pas plus loin, amis obsédé(e)s, elles sont ici !