Articule quand tu pètes !
Aujourd'hui, je suis très calme, vous avez de la chance.
Bon.
Alors, je vous présente Fabien ; c'est mon neveu, et il me doit le respect : j'ai huit ans de plus que lui. C'est le deuxième fils de mon frère François, l'aîné de ma fratrie. Je vais pas vous faire tout le descriptif de toute ma famille*, il faut juste que vous sachiez que des neveux et des nièces, j'en ai une palanquée. Ah oui, quelque chose de très important : sur la photo, c'est celui qui est au premier plan ; derrière lui, c'est moi, qui passais justement par là, "qu'est-ce que tu branles avec mon numérique, sale gosse?", que j'étais en train de lui demander. Il faut pas laisser les enfants jouer avec le matériel, vous serez d'accord avec moi. J'espère qu'il saura mettre de sa musique en ligne, car il en compose, et de la bonne.
Ah oui aussi, je sais que je me répète, mais c'est capital : Clivillé, il faut bien le prononcer. Que ce soient mes ascendants ou bien les générations suivantes, le monde entier nous gonfle depuis des siècles à ne pas savoir articuler correctement notre nom de famille...
C'est quand même pas compliqué : Cli-vi-llé. Même les rosbifs y arrivent.
Ha mais je sais, c'est à cause de ces philologues à la con qui trouvent toujours plus malin de nous emberlificoter dans des règlements imbitables : en français, les majuscules ne prennent pas d'accent, résultat, nous, les Clivillé, nous voilà CLIVILLE pour bien entrer dans les cases, et vulgairement fancisés en Cliville, non, oui, ça sonne bien français, non mais je vous demande un peu ? Et notre fierté catalane, alors ? On a perdu une guerre, nous, vous nous avez mis en camp à Rivesaltes comme nous sommes arrivés dans votre beau pays, faudrait pas l'oublier, alors un peu de putain de bordel de respect, c'est pas trop demander, j'espère ???
Je vous aime bien quand même, allez, vive la France, le pays du droit de l'homme et du cynisme institutionnel.
Désormais Fabien Clivillé écrira sur ce blog quand bon lui semblera, car je lui ai donné les clefs, oui, avec un f mais arrêtez de m'embrouiller avec des détails, vous commencez vraiment à me courrir sur l'haricot à tout le temps pinailler comme ça.
Bref, regardez bien la signature, et ne confondez pas nos prénoms non plus, parce que là ce serait le comble ; pour le coup, je serais vraiment capable de péter un plomb.
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